KINYATRAP ?

Le Kinyarwanda c’est quoi ?

Pour les Rwandais, le Kinyarwanda n’est pas seulement une langue maternelle, c’est aussi un symbole d’unité et d’identité. Le Rwanda fait partie de la minorité des pays africains ayant une seule langue africaine. Cela montre à quel point le Kinyarwanda est plus qu’un simple moyen de communication, c’est un lien qui rassemble les Rwandais où qu’ils soient. Il porte la culture et les traditions du pays. Que ce soit dans les chansons, les contes ou les proverbes, le Kinyarwanda reflète la manière dont les Rwandais voient le monde et partagent leurs traditions.

La trap c’est quoi ?

La trap est un style de musique qui vient du hip-hop et qui a commencé dans le sud des États-Unis, surtout à Atlanta, dans les années 1990. Ce genre se reconnaît par ses rythmes rapides, ses basses puissantes et l’utilisation de sons électroniques. Les paroles parlent souvent de la rue, des défis de la vie et de la réussite. Aujourd’hui, la trap a évolué et s’est mélangée avec d’autres styles comme la pop, l’afrotrap et même l’électro.

Le Kinyatrap c’est quoi ?

Né à Nyamirambo, sans doute le quartier le plus vibrant de Kigali, le Kinyatrap est bien plus qu’un simple genre musical. Dans la langue du Rwanda, le Kinyarwanda, nous utilisons le même mot pour dire hier et demain, “ejo”. Le Kinyatrap c’est exactement cela, c’est “ejo”. C’est un dialogue artistique entre les traditions rwandaises et les réalités modernes. Imaginez un cocktail sonore mélangeant les rythmes traditionnels, la trap américaine et les expressions locales uniques, qui devient une création explosive représentant l’énergie de la jeunesse d’aujourd’hui. “Ejo”, hier, aujourd’hui et demain dans un style musical. Pour les jeunes Rwandais, le Kinyatrap n’est pas un simple divertissement. C’est un moyen d’expression, une manière de raconter des histoires authentiques, des espoirs profonds et des défis quotidiens. Chaque morceau est comme une page d’un journal collectif, mélangeant les sons traditionnels des générations précédentes avec les “beats” qui font vibrer les soirées actuelles.

Les recommandations du Kinyatrap de Soma Langues

Des artistes comme Ish Kevin, Bushali et B-Threy sont plus que des musiciens. Ce sont des conteurs, des gardiens de la langue et de la culture. Ils s’inspirent des ibyivugo, ces anciens poèmes de guerriers rwandais, pour créer une poésie contemporaine.

Chaque chanson est une leçon informelle  :

• Chaque refrain dévoile des expressions authentiques
• L’écoute transforme la prononciation en mélodie
• Les textes racontent des histoires qui donnent vie aux mots
• Le rythme te fait danser et sans t’en rendre compte, parler Kinyarwanda
• Tu apprends l’argot comme un local, pas comme un étudiant
• Ton vocabulaire s’enrichit sans effort
• Ça aide à comprendre les subtilités de l’humour rwandais

Pour découvrir le Kinyatrap nous te recommandons d’écouter sur la playlist Apple Music de Soma Langues : 

• “Ku gasima” et “Kinyatrap” de Bushali 
• “Gigi” et “Igitebo cya chanel” de B-threy
• ”No cap” et “Clout” de Ish Kevin
• “Igicaniro” et “Horo” de Riderman
• “Ibitambo” et “Ntiwamvamo” de Kenny K-Shot
• “Irizi Waririzi” et “Ndi good” de Logan Joe
• “Huha” et “Ukumbura” de Sema Sole

Chez Soma Langues, nous croyons en la puissance des langues et des expressions culturelles pour connecter les gens. Le Kinyatrap est un parfait exemple de cette connexion, un pont entre générations, entre traditions et innovations.